Opérations militaires au jour le jour.

Vous trouverez ici le récit au jour le jour des mouvements et combats des différentes armées ainsi que les instructions données par les Etats-Majors.

Le 4 août 1914

Les actions préparatoires à la mise en oeuvre du plan Schlieffen sont entreprises par l’armée allemande : elle pénètre en territoire belge pour s’emparer des ponts sur la Meuse. L’Angleterre adresse un ultimatum à l’Allemagne puis décide la mobilisation dans la nuit du 4 au 5 août.

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Le 5 août 1914

Les armées des futurs belligérants commencent leur concentration sous la protection des troupes de couverture. Les français, qui avaient respecté un retrait de 10 km, font mouvement vers la frontière et le C.C. Sordet pénètre en Belgique. Pendant que les armées allemandes se concentrent, un détachement cherche à s’emparer de la position fortifiée de Liège pour leur livrer le passage à travers la Belgique.

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Le 6 août 1914

L’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Russie. Les Français s’emparent de crêtes des Vosges et la variante du plan XVII est appliquée compte tenu de la violation de la frontière belge. Comme la ville de Longwy est située près de la frontière, elle est la première à subir un siège par la Ve armée allemande. Un détachement allemand pénètre dans Liège, mais les forts continuent de résister, empêchant les armées allemandes de commencer leur mouvement à travers la Belgique.

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Le 7 août 1914

Le 7e C.A. (Détachement de Haute-Alsace) s’empare de Thann et Altkirch sans grande difficulté. Le C.C. Sordet atteint la L’Homme et la Lesse. Il doit faire mouvement vers Liège pour venir en aide aux Belges. Les premiers anglais arrivent en France pour préparer le débarquement. Les armées allemandes se concentrent et attendent la chute de Liège.

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Le 8 août 1914

Joffre émet l’instruction générale n° 1 définissant ses intentions pour l’opération d’ensemble, soit une offensive en Lorraine et au Luxembourg. La Ve armée allemande s’empare de la région de Briey, non fortifiée. Le général Bonneau campe autour de Mulhouse avec le 7e C.A. et la 27e division mais la contre-offensive allemande se prépare.

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Le 9 août 1914

L’offensive française en Alsace tourne court : deux C.A. allemands, le 14e et le 15e, contre-attaquent vers Cernay et Mulhouse, forçant les Français à abandonner cette ville. La Ie armée française tente de s’emparer du col du Bonhomme et des hauteurs de Sainte-Marie. C’est le premier jour de mobilisation en Angleterre. Les Allemands construisent des ponts pour franchir la Meuse.

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Le 10 août 1914

Mulhouse est perdue suite à une contre-attaque allemande. La cavalerie allemande poursuit son exploration en Belgique et se heurte aux positions de l’armée belge. Le premier train transportant les troupes anglaises se met en route.

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Le 11 août 1914

Thann est évacué par les Français. Suite à cet échec, l’armée d’Alsace est constituée sous le commandement du général Pau. Joffre prépare son offensive avec son aile droite La première armée allemande commence à traverser Aix-la-Chapelle.

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Le 12 août 1914

Joffre prépare l’offensive en Alsace et en Lorraine qui était prévue dans le plan XVII. Pour pallier le risque de débordement du dispositif français, la Ve armée remonte vers le nord, va prendre position le long de la Sambre et garde les passages de la Meuse.

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Le 13 août 1914

L’attaque française en Alsace-Lorraine est imminente, mais le mouvement général d’enveloppement des armées françaises au travers de la frontière nord débute car les forts de Liège sont tombés. L’ensemble des armées allemandes se met en branle.

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Le 14 août 1914

Les armées allemandes sont en route pour effectuer l’encerclement de la gauche des armées françaises. Lanrezac, qui se trouve à l’extrême gauche, fait part de cette menace au G.Q.G., mais ses déclarations sont accueillies avec scepticisme. L’armée d’Alsace se lance dans une seconde offensive. Les Ie et IIe armées françaises entament l’offensive en Lorraine, qui , dans l’esprit de Joffre, doit être décisive. Les anglais commencent à se concentrer à Maubeuge.

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Le 15 août 1914

Les forces allemandes au nord de Liège sont plus importantes que ce que Joffre a prévu. Il prescrit par conséquent de faire remonter la Ve armée vers la Sambre pour empêcher les armées allemandes de déborder la gauche française. Les Ie et IIe armées françaises progressent en Lorraine devant des arrière-gardes allemandes qui se dérobent et attirent les Français vers des positions préparées.

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Le 16 août 1914

Comme les ailes gauche et droite des armées allemandes sont très fortes, Joffre pense que le centre de leur dispositif (dans les Ardennes) est dégarni. Les reconnaissances de cavalerie ont constaté que les troupes faisaient mouvement d’est en ouest. Joffre estime opportun d’attaquer le flanc de l’adversaire dans la région des Ardennes (Neufchâteau - Longwy). En Lorraine, les forces allemandes d’arrière-garde continuent à opérer une retraite, ce qui laisse pressentir un piège. Le débarquement des troupes britanniques se termine.

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Le 17 août 1914

Le gouvernement belge prend la décision de retirer les troupes vers Anvers. En Alsace et en Lorraine, les troupes allemandes d’arrière garde terminent leur retraite et les armées françaises arrivent au contact de positions fortifiées garnies d’artillerie lourde et de mitrailleuses. Moltke place von Kluck (Ie armée) sous le commandement de von Bülow (IIe armée).

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Le 18 août 1914

La menace sur l’aile gauche française se précise. Joffre commence à prélever des troupes sur les armées d’Alsace-Lorraine pour la renforcer (9e C.A.). Il prépare l’offensive dans les Ardennes, espérant enfoncer le flanc des armées allemandes pendant leur déplacement vers l’ouest. Ce sera la tâche des IIIe, IVe et Ve armées. En Lorraine, les Allemands, soigneusement retranchés, déclenchent un tir bien réglé d’artillerie lourde sur les troupes françaises qu’aucun obstacle naturel ne protège. Voyant les Français décimés, Rupprecht de Bavière lance une contre-attaque. L’armée belge, en retraite vers Anvers, se fait accrocher à Sint-Margriete-Hautem et se dégage au prix du sacrifice d’un régiment.

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Le 19 août 1914

L’armée d’Alsace pénètre dans Mulhouse. Les Allemands ont entamé le siège de Namur, qui se trouve à la droite de la Ve armée. Les Belges poursuivent leur repli vers les forts d’Anvers. L’ensemble des armées allemandes poursuit sa progression à travers la Belgique. La Ie armée est aux portes de Bruxelles.

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Le 20 août 1914

Joffre donne l’ordre aux IIIe et IVe armées de prendre l’offensive dans les Ardennes.Les Ie et IIe armées françaises sont contre-attaquées par les VIe et VIIe armées allemandes. L’armée de von Kluck atteint Bruxelles.

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Le 21 août 1914

Poursuivant les mouvements prévus par le plan Schlieffen, les armées allemandes se déploient entre Bruxelles et Longwy. Chez les Alliés, les armées ont également marché en avant sur tout le front. Les IIIe et IVe armées françaises ont franchi la Chiers et la Semois. Elles vont bientôt se trouver face à face avec les Ve et IVe armées allemandes marchant au-devant d’elles. Ce sera une véritable bataille de rencontre qui se livrera de la Woëvre à la Meuse.

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Le 22 août 1914

Pendant que les Ie et IIe armées françaises doivent retraiter devant celle de Rupprecht de Bavière, l’armée allemande remporte des victoires sur tout le front : dans les Ardennes (batailles de Longwy et de Neufchâteau) et dans l’Entre Sambre et Meuse (bataille de Charleroi). Le plan XVII est entièrement mis en échec.

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Le 23 août 1914

L’armée de Lanrezac, qui est en flèche par rapport aux armées françaises voisines, risque d’être prise en tenaille entre les armées de von Bülow et von Hausen. Une prompte retraite permet d’éviter l’encerclement. La retraite de la Ve armée met l’armée anglaise à découvert et celle-ci risque à son tour d’être encerclée, mais elle parvient également à se dégager.

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Le 24 août 1914

C’est la fin de la batille des frontières. Les alliés reculent sur toute la ligne, de Longwy à Condé, et Joffre doit ordonner le repli général. Les Allemands envahissent le territoire français mais les armées n’ont pas été broyées en Lorraine et l’aile gauche n’a pas pu être débordée en Belgique, écrasée et rejetée sur le centre de la France, comme le prévoyait le plan Schlieffen. Les troupes alliées rétrogradent avec des pertes sérieuses, mais en bon ordre. La bataille d’anéantissement espérée par Moltke n’a pas eu lieu.

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Le 25 août 1914

Devant l’aile gauche alliée, l’armée allemande a une supériorité de six corps d’armée. La retraite est inévitable et s’effectue en pivotant autour de la place de Verdun. En Lorraine, les Allemands essaient en vain de forcer l’entrée de la trouée de Charmes, boulevard vers le coeur de la France. Les Belges opèrent une première sortie d’Anvers. Moltke commet l’erreur de dégarnir son aile marchante en envoyant des renforts vers le front de l’Est.

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Le 26 août 1914

Les armées alliées rétrogradent entre Verdun et la Somme, mais Joffre prépare une riposte en créant la VIe armée à l’extrême gauche de son dispositif. Les Anglais marquent un temps d’arrêt dans leur retraite en livrant la bataille du Cateau. La place de Longwy, ancienne forteresse, n’a pas pu résister au pilonnage de mortiers de gros calibre et doit se rendre.

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Le 27 août 1914

Joffre décide de contre-attaquer pour ralentir la retraite et soulager l’armée anglaise : c’est la bataille de Guise - Saint-Quentin. Les Allemands réussissent à franchir la Meuse. Pour combler le vide entre les Ve et IVe armées, Joffre crée la IXe armée sous le commandement de Foch. Moltke donne l’ordre de marcher sur Paris.

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Le 28 août 1914

L’armée de Langle de Cary, talonnée par celle de von Hausen, livre le combat de Signy-l’Abbaye, et l’offensive allemande marque un temps d’arrêt tandis que l’armée de von Kluck atteint l’importante coupure de la Somme.

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Le 29 août 1914

Joffre indique la direction de retraite des armées. Celle de Lanrezac livre contre la IIe armée allemande la bataille de Guise - Saint-Quentin mais doit ensuite poursuivre la retraite pour ne pas se trouver en flèche par rapport à ses voisines. Moltke donne ordre à ses armées d’infléchir la marche vers le sud.

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Le 30 août 1914

Pendant que les Ie et IIe armées françaises combattent au col de la Chipote et vers Lunéville, les autres armées poursuivent leur retraite en bon ordre. Sarrail veut s’accrocher à la place forte de Verdun et doit étendre son front pour rester en contact avec la IVe armée. L’aile droite allemande commence à dévier par rapport à la direction de Paris suite à des demandes d’assistance des armées voisines. Moltke entérine la situation, consacrant l’abandon progressif du plan Schlieffen.

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Le 31 août 1914

L’armée de Castelnau bloque les attaques allemandes vers Nancy. L’armée anglaise franchit l’Aisne. Du côté allemand, le Plan Schlieffen est complètement abandonné. L’objectif n’est plus de se diriger vers Paris mais d’encercler la Ve armée française.

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Le 1er septembre 1914

Joffre prévoit dans ses instructions un repli vers la Seine et l’Aube. La VIe armée est placée sous les ordres de Galliéni. Ce dernier apprend que l’armée allemande a changé de direction et prête son flanc à une attaque de la part de la VIe armée. Les Anglais, pressés par l’armée de von Kluck, retraitent à marches forcées et franchissent la Marne.

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Le 2 septembre 1914

La VIe armée française reçoit en renfort le 4e C.A. L’armée de von Kluck ne réussit pas à accrocher l’armée anglaise mais s’empare de ponts encore intacts sur la Marne. von Kluck feint d’ignorer l’ordre de l’O.H.L. qui lui prescrit de se tenir en échelon refusé pour couvrir l’aile droite des armées allemandes.

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Le 3 septembre 1914

Joffre prélève à l’est deux C.A. pour renforcer son aile gauche. Galliéni s’engage à défendre Paris jusqu’au bout. L’armée allemande passe à l’est de Paris afin de couper les armées françaises de la capitale et von Kluck continue inlassablement sa poursuite malgré les ordres de l’O.H.L. Son armée a franchi la Marne, laissant le flanc droit des armées allemandes à découvert.

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Le 4 septembre 1914

Sur incitation de Galliéni, Joffre accepte de lancer une offensive générale le 6 septembre mais doit pour cela obtenir la coopération des Anglais. Galliéni expédie à la VIe armée des ordres d’attaque sur l’Ourcq. Les premiers accrochages ont lieu entre la brigade marocaine et le 4e C.A.R. laissé par von Kluck face à Paris.

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Le 5 septembre 1914

Joffre lance son fameux appel : il ne s’agit plus de céder le moindre pouce de terrain mais de contre-attaquer. La VIe armée attaque le 4e C.A.R. laissé en flanc-garde dans la région de Saint-Soupplets. Joffre fait appel à l’honneur de l’Angleterre, ce qui décide French de passer à l’attaque. Moltke s’est rendu compte du danger pour son flanc droit et ordonne aux Ie et IIe armées de faire face à Paris mais von Kluck ignore l’ordre et continue sa marche vers le sud. Il a déjà largement dépassé la Marne.

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Le 6 septembre 1914

Au nord de la Marne, la VIe armée FR progresse mais sans parvenir à l’Ourcq. L’armée anglaise atteint le cours inférieur du Grand-Morin, à l’ouest de Coulommiers. A sa droite, la Ve armée FR, progresse de plusieurs km. Von Kluck reporte en toute hâte ses forces sur la rive droite de la Marne pour enrayer l’attaque de la VIe armée. Les IIe et IIIe armées allemandes attaquent vigoureusement et sous leur pression, la IXe armée FR ne peut se maintenir aux débouchés des marais de Saint-Gond. La IVe armée FR est sérieusement accrochée dans la région de Vitry-le-François et une brèche de 20 km s’ouvre entre elle et la IXe armée. La IIIe armée ne peut déclencher l’attaque en direction de l’ouest car elle fait face aux forces allemandes qui débouchent de l’Argonne, vers Revigny.

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Le 7 septembre 1914

Les Allemands continuent d’attaquer les IIIe, IVe et Ve armées françaises tandis que se poursuit à l’aile gauche l’offensive des alliés. La IVe armée FR contient victorieusement la IVe armée allemande. En Argonne et Meuse, la IIIe armée FR est toujours engagée contre la Ve armée. En fin de journée, Sarrail estime la situation excellente mais les détachements allemands qui apparaissent en Woëvre peuvent devenir un danger pour les arrières de son armée. La IXe armée FR est fortement attaquée par la IIe armée allemande et une partie de la IIIe dans la région des marais de Saint-Gond. Soutenue par la Ve armée FR, elle réussit à conserver ses positions. Les armées françaises d’aile gauche poursuivent leur attaque. La Ve armée poursuit sa progression en direction de Montmirail et dans la vallée moyenne du Grand Morin. L’armée anglaise franchit le Grand Morin en aval de Coulommiers et progresse entre Grand et Petit Morin. La Ie armée allemande, qui risque d’être prise en tenaille entre l’armée anglaise et la VIe armée française, se dérobe, couverte par un rideau de cavalerie.

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Le 8 septembre 1914

La bataille arrive au point mort : A gauche, la manœuvre de von Kluck a enrayé le mouvement enveloppant de Maunoury ; au centre, Foch et de Langle de Cary contiennent avec peine les efforts des masses qui leur sont opposées ; à droite, Sarrail se maintient à grand peine et est menacé dans le dos par le 5e C.A. prussien. Il reste du côté allié deux éléments de victoire : l’armée anglaise et l’armée de Franchet d’Esperey (V armée).

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Le 9 septembre 1914

Joffre continue à renforcer la VIe armée par des prélèvements à l’est. Une menace pèse sur les arrières de la IIIe armée française car les Allemands atteignent la Meuse vers Saint-Mihiel. Les Ie et IIe armées allemandes restent séparées par une brèche et von Bülow entame une retraite. von Kluck est isolé et doit également donner un ordre de retraite. Au centre, les Allemands déclenchent une violente offensive contre l’armée de Foch mais Franchet d’Esperey lui vient en aide, ce qui sauve la situation. L’armée belge entame une seconde sortie d’Anvers vers les lignes de communication de l’armée allemande.

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Le 10 septembre 1914

Joffre lance la première instruction en vue de la poursuite. L’armée de Sarrail subit encore de violents assauts au cours de la journée. A l’aile gauche, la Ve armée française traverse la Marne et la VIe armée voit les Allemands battre en retraite devant elle. La seconde sortie d’Anvers de l’armée belge vers les lignes de communications allemandes est en cours. Dans le camp allemand, comme von Kluck retraite vers Soissons, la brèche entre les Ie et IIe armées ne se comble pas.

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Le 11 septembre 1914

Joffre télégraphie au ministre "La bataille de la Marne s’achève par une victoire incontestable". L’armée de Sarrail doit encore supporter une journée de lutte et se porte en avant, suivant le mouvement de la IXe armée. Les deux armées d’aile gauche et l’armée anglaise continuent la poursuite. von Moltke doit faire replier son centre afin de ne pas être coupé de ses lignes de communication.

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Le 12 septembre 1914

Sur tout le front de l’Oise à la Meuse, les Allemands sont en retraite. Joffre donne un premier ordre visant à envelopper la droite des armées allemandes. Une brèche existe toujours entre les Ie et IIe armées. Von Kluck et von Bülow se disputent et von Kluck refuse de prêter assistance à von Bülow, quoiqu’il lui soit subordonné.

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Le 13 septembre 1914

La poursuite par les armées alliées continue mais elles se heurtent à des positions solidement tenues et préparées à l’avance qu’elles ne peuvent plus franchir. Ces positions tracent grosso modo le front qui va se figer pendant les quatre années de guerre. Des noms de localités comme Craonne ou Somme-Py seront cités dans les communiqués tout au long de la guerre.

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Le 14 septembre 1914 : Moltke est limogé

Joffre croit toujours que l’armée de von Kluck est isolée du reste des armées allemandes, ce qui n’est déjà plus le cas, les Bavarois ayant comblé la brèche. Il prescrit à Maunoury de déborder l’aile droite de von Kluck. Dans le camp allemand, Moltke, rendu responsable de la défaite de la Marne, a perdu la confiance de Guillaume II. Il est limogé et remplacé par von Falkenhayn.

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Le 15 septembre 1914 : Bataille de l’Aisne

Sur l’ensemble du front des armées, les troupes se retranchent et les combats s’enlisent. Seule l’aile gauche française peut obtenir une victoire en enveloppant l’aile droite allemande. C’est le rôle de la VIe armée de Maunoury. Joffre prélève des troupes sur l’ensemble du front pour renforcer son aile gauche.

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Le 16 septembre 1914

Les armées françaises ne progressent plus malgré les offensives conduites méthodiquement par les différents commandants. Sur le front belge, les Allemands constituent un parc d’artillerie de siège destiné à faire tomber Anvers.

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Le 17 septembre 1914

Comme l’armée de Maunoury a échoué dans sa tentative de déborder l’aile droite allemande, Joffre crée la IIe armée dans la région d’Amiens en prélevant des troupes sur le reste du front. von Falkenhayn va tenter de mettre à profit cette situation en frappant au point le plus faible du dispositif français.

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Le 18 septembre 1914

Le point faible du dispositif français est les Hauts-de-Meuse, tenus uniquement par des troupes de réserve. C’est là que von Falkenhayn décide de lancer une offensive.

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Le 19 septembre 1914

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