Récit des grandes batailles de la campagne de 1914.

Ce chapitre décrit les batailles qui ont mis aux prises deux ou plusieurs armées depuis le début de la campagne. Chaque bataille fait l’objet d’un récit le plus complet possible.

Bataille de Sarrebourg (18 - 20 août 1914)

La bataille de Sarrebourg est un épisode de la bataille de Lorraine, mettant aux prises le 8e C.A. et une partie de l’armée du kronprinz de Bavière.

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Bataille de Lorraine (20 - 22 août 1914)

Conformément au plan XVII, les Ie et IIe armées françaises attaquent en Lorraine. Le secteur est tenu par les VIe et VIIe armées sous le commandement du kronprinz de Bavière. Les Allemands avaient soigneusement quadrillé le terrain et placé des poteaux pour le réglage de l’artillerie. Les Français attaquent à découvert des positions fortifiées et subissent de lourdes pertes. Passant outre l’avis de Moltke, Rupprecht décide de contre-attaquer avant que les armées françaises se soient suffisamment enfoncées dans le piège. Dubail et Castelnau réussissent à dégager leurs armées.

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Bataille de Longwy (22 - 23 août 1914)

Cette bataille met aux prises la IIIe armée française et la Ve armée allemande (kronprinz de Prusse). Le terrain n’est pas très favorable et est souvent caché par un épais brouillard. Quoique la Ve armée allemande dispose d’une notable supériorité en effectifs, le résultat reste indécis et constitue une entorse au plan de l’O.H.L. En effet, la Ve armée devait simplement suivre le mouvement de l’aile droite des armées allemandes, qui devait emporter la décision.

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Bataille de Charleroi (21 - 23 août 1914)

La bataille de charleroi est la rencontre entre le Ve armée française et les IIe et IIIe armées allemandes. La IIe progresse vers la Sambre et la IIIe tente de franchir la Meuse. La Ve armée française est ainsi attaquée de deux côtés à la fois et doit retraiter après deux journées de combat.

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Bataille de Neufchâteau (21 - 25 août 1914)

Voyant que l’armée allemande défile d’ouest en est conformément au plan Schlieffen, Joffre donne l’ordre à la IVe armée de remonter vers le nord afin de prendre les armées allemandes de flanc et les couper en deux. L’armée française s’engage dans la forêt des Ardennes, escomptant un effet de surprise, mais entretemps, les armées allemandes ont déjà opéré leur conversion vers le sud. C’est une bataille de rencontre qui va tourner au désavantage des Français.

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Bataille de la Trouée de Charmes (22 - 26 août 1914)

La trouée de Charmes est un des rares passages praticables pour une armée moderne entre Toul et Epinal. Un envahisseur qui forcerait la trouée parviendrait au coeur de la France, d’où son intérêt stratégique et l’âpreté des combats qui s’y sont déroulés entre les VIe et VIIe armées allemandes et les armées de Castelnau et de Dubail.

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Bataille de Mons (23 août 1914)

Les accords franco-anglais prévoyaient en cas de guerre l’intervention du corps expéditionnaire britannique à la gauche du dispositif allié. Les Anglais se concentrent à Maubeuge et font mouvement vers la Belgique où ils vont rencontrer l’armée de von Kluck dans la région de Mons. Malgré leur infériorité numérique (un contre trois), les Anglais vont s’accrocher le long du canal Mons - Condé pendant une journée avant de devoir entamer une longue retraite.

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Bataille du Cateau (26 août 1914)

Après la bataille de Mons, les Anglais doivent retraiter, talonnés par le Ie armée allemande qui essaie de les déborder par l’ouest. Smith Dorrien décide, malgré la supériorité numérique de l’armée allemande, de marquer un temps d’arrêt dans la retraite et de tenir tête une journée.

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Bataille de Guise - Saint-Quentin (29 août 1914)

Après l’échec de la bataille des frontières (Lorraine, Longwy, Neufchâteau), Joffre doit ordonner la retraite de l’ensemble des armées françaises. C’est une retraite en bon ordre avec des retours offensifs. Afin de soulager l’armée anglaise, pressée par l’armée de von Kluck, Joffre ordonne à Lanrezac de lancer une offensive vers l’ouest.

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Bataille du Grand Couronné de Nancy (4 - 13 septembre 1914)

Après l’échec de l’offensive française en Lorraine, l’armée allemande essaie de s’emparer de Nancy, ce qui constituerait une victoire de prestige. L’empereur vient en personne suivre le déroulement de la bataille. Castelnau déploie ses troupes et son artillerie sur les hauteurs à l’est de Nancy. L’armée allemande ne parvient pas à en déloger les Français. Castelnau figure souvent sur les cartes postales avec le titre de "sauveur de Nancy".

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Bataille de la trouée de Revigny (5 - 14 septembre 1914)

La bataille de la trouée de Revigny est un épisode lié à la bataille de la Marne, livrée à l’aile droite des armées françaises et mettant aux prises les IIIe et IVe armées contre l’aile gauche de la IIIe armée allemande (von Hausen), la IVe armée (duc de Wurtemberg et la Ve armée (kronprinz de Prusse). L’aile droite allemande est battue et von Moltke joue son va tout en essayant d’enfoncer le centre du dispositif français, ce qui rendrait caducs les succès remportés par les alliés sur l’Ourcq, mais il se heurte à la détermination des généraux de Langle de Cary et Sarrail.

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Bataille de l’Ourcq (5 - 10 septembre 1914)

La bataille de l’Ourcq constitue le déclenchement de l’offensive voulue par Joffre pour mettre fin à la retraite qui dure depuis l’échec de la bataille des frontières.

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Bataille des marais de Saint-Gond (6 - 9 septembre 1914)

La bataille des marais de Saint-Gond est un épisode de la bataille de la Marne, mettant aux prises la IXe armée française (Foch) contre les IIe et IIIe armées allemandes.

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Bataille des deux Morins (6 - 9 septembre 1914)

La bataille des deux Morins est un épisode de la bataille de la Marne, mettant aux prises la Ve armée française et l’armée anglaise contre la IIe armée allemande.

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Première bataille de l’Aisne (13 - 28 septembre 1914)

Vaincus sur la Marne, les Allemands opèrent une retraite systématique, sous le commandement de von Falkenhayn, et s’arrêtent sur un terrain qui leur est favorable pour résister, notamment le long de l’Aisne. Cette rivière est dominée par des falaises abruptes, creusées de galeries, offrant une position dominante sur un assaillant. Les alliés vont essayer vainement de les en déloger. Ils ne parviendront pas non plus à contourner cette position en s’emparant de Noyon. La bataille de l’Aisne marque la transition, dans ce secteur, entre la guerre de mouvement et la guerre de tranchées.

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Bataille des Hauts de Meuse (18 - 25 septembre 1914)

Alors que les armées s’enlisent dans les tranchées, le général von Gebsattel tente un coup contre les faibles défenses des Hauts de Meuse, au sud de Verdun. Il réussit à refouler les troupes françaises, et crée le "saillant de Saint-Mihiel", qui aura de lourdes conséquences au détriment de l’armée française.

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